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Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, était un homme d’État français. Il est l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République française .
- L'orateur Républicain
- Le Patriote
- Le Leader de l'opposition
- L'homme de Gouvernement
C'est comme orateur que Gambetta sort de l'anonymat. Est-ce à ses ascendances méridionales, génoise par son père, gasconne par sa mère, qu'il doit sa faconde et sa puissance verbale ? En 1857, il a quitté l'épicerie familiale, le « Bazar génois » de Cahors, pour étudier le droit à Paris. Il obtient sa licence en 1860.
2.1. L'instauration de la IIIe République
Avec un certain opportunisme, Gambetta se montre un opposant acharné à la déclaration de la guerre contre la Prusse, mais quand le conflit paraît inévitable, il accepte de voter les crédits militaires. Lorsque la nouvelle de la défaite de Sedan (1er septembre 1870) parvient à Paris, il paraît prématuré à Gambetta de proclamer la république, par crainte de compromettre, face à l'ennemi, l'union nationale. Il cède cependant à la pression populaire et, le 4 septembre, à l'Hôtel de Ville (→ journ...
2.2. La patrie en danger
Son premier souci est le maintien de la cohésion nationale. Il craint l'insubordination de la province, où il place des préfets au patriotisme bon teint, et de l'armée, à laquelle il s'adresse : « Le nom de République veut dire union intime de l'armée et du peuple pour la défense de la patrie. » Pour rendre autorité et énergie à la délégation du gouvernement réfugiée à Tours, il décide de la rejoindre : le 7 octobre, il s'envole en ballon de la place Saint-Pierre à Montmartre et atteint Montd...
3.1. Le « commis voyageur » de l'idée républicaine
Les élections complémentaires du 2 juillet 1871 lui rendent une place à l'Assemblée nationale, qui siège à Versailles. Les dissensions entre Thiers et Gambetta s'estompent. Le chef de l'Union républicaine soutient Thiers contre la majorité monarchiste de l'Assemblée, mais, mal à l'aise dans une chambre qui lui est en majorité hostile, il porte ses efforts surtout devant l'opinion publique. Il fonde le 5 novembre 1871 un quotidien, la République française, dont il garde la direction. Il se dép...
3.2. « Il faudra se soumettre ou se démettre »
Lorsque éclate la crise du 16 mai 1877, Gambetta refuse de reconnaître un gouvernement imposé par l'exécutif et dirige la résistance. Il obtient la protestation solennelle de 363 députés, et, à son appel au cours d'un séance fameuse, une grande partie de l'Assemblée acclame en Thiers le « libérateur du territoire ». La consultation électorale qui suit la dissolution de la Chambre (25 juin) prend l'allure d'un combat singulier entre Mac-Mahon et Gambetta. C'est à Lille que celui-ci avertit Mac...
4.1. Président de la Chambre
Gambetta se dérobe à la pression de ses amis, qui le prient de poser sa candidature à la présidence de la République ; il contribue à l'élection de Jules Grévymais accepte la présidence de la Chambre (31 janvier 1879) et espère beaucoup de sa nouvelle fonction, qu'il remplit avec autorité et impartialité. Son influence, déjà considérable, grandit encore lorsque son ancien disciple Freycinet est promu président du Conseil (décembre 1879-septembre 1880), à tel point que ses adversaires dénoncen...
4.2. Chef d'un « grand ministère »
Depuis 1879, par trois fois, pour des raisons d'antipathie personnelle, Jules Grévy s'est refusé à choisir Gambetta, chef de la majorité, comme président du Conseil ; les élections législatives d'août 1881 ayant renforcé la position de l'Union républicaine et devant l'échec de Jules Ferry, il s'y décide enfin. Mais les années d'attente ont usé le tribun et c'est un homme prématurément vieilli qui accède au pouvoir. Gambetta souhaite former un grand ministère d'Union républicaine. Des refus su...
4.3. Une mort prématurée
Alerté en juillet par la gravité de la crise égyptienne, il fait à la tribune sa dernière apparition pour préconiser l'intervention française aux côtés des Anglais à Alexandrie. Il séjourne le plus souvent dans la propriété qu'il a acquise aux Jardies à Ville-d'Avray. C'est là qu'il se blesse à la main droite en manipulant un revolver le 27 novembre. L'alitement prolongé qui lui est alors prescrit provoque une septicémie qui l'emporte le 31 décembre 1882. Pour en savoir plus, voir l'article I...
Biographie de LÉON GAMBETTA (1838-1882). La forte personnalité de Léon Gambetta domine les débuts de la III e République, dont il est l'un des principaux fondateurs, sinon même l'incarnation aux yeux des Français. À la fin du second Empire, ce jeune avocat, né à Cahors dans une famille...
6 de feb. de 2019 · BIOGRAPHIE DE LEON GAMBETTA - Homme politique français, Léon Gambetta est né le 1 janvier 1838. Il est mort le 1 janvier 1882. Il participa à la fondation de la IIIème République. Sommaire. Léon Gambetta : dates clés. Lire l'article. Troisième République : une longue démocratie parlementaire. Léon Gambetta : dates clés.
Portrait of Léon Gambetta. Sources: SHD. Léon Gambetta was born on the 2nd April 1838 in Cahors, the adopted town of his Genoan father Joseph, and Marie Madeleine Orasie Massabie, the daughter of a pharmacist from Molières, a town in the Tarn-et-Garonne region. Whilst still very young, Léon stood out because of his intelligence and ...
Léon Gambetta (French: [leɔ̃ ɡɑ̃bɛta]; 2 April 1838 – 31 December 1882) was a French lawyer and republican politician who proclaimed the French Third Republic in 1870 and played a prominent role in its early government.
5 de mar. de 2024 · Léon Gambetta (born April 2, 1838, Cahors, France—died Dec. 31, 1882, Ville-d’Avray, near Paris) was a French republican statesman who helped direct the defense of France during the Franco-German War of 1870–71.